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Alpes de Hautes Provence , Gorge du Verdon

par chez arthur 18 Avril 2014, 10:48 carte postale moderne régional

img596.jpgLe nid d'Aigle de Rougeon.

Le village est perché à 930 m d’altitude, sur un éperon qui sert également de col, à proximité des gorges du Verdon. Le Belvédère du Point Sublime (site inscrit) est sur le territoire de la commune.

L’éperon sur lequel est situé le château est un site classé.

Le point culminant est le Mourre de Chanier (1930 m), dans le massif du Montdenier.

Les communes limitrophes de Rougon sont Blieux, Castellane, Trigance (dans le département du Var) et La Palud-sur-Verdon.



Histoire
Sur la barre de Catalan (1333 m d’altitude), une enceinte, peut-être protohistorique a été repérée par prospection aérienne : elle était défendue par deux murs concentriques, épais d’environ 1,5 m.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 814, avec la mention de villa Rovagonis dans le polyptyque de Wadalde. Cette villa est le siège d’une vaste exploitation appartenant à l’abbaye Saint-Victor de Marseille ; cette villa a aussi de nombreuses fermes sous sa dépendance à Rougon et La Palud. Un château est construit au xie siècle. La paroisse relevait de l’évêque de Riez, qui à partir de 1096 en partage toutefois les dîmes avec l’abbaye de Montmajour.

Les Templiers possédaient un bien à Rougon. Ils s’agit du prieuré Saint-Maxime, en limite de la commune de Trigance. Comme tout bien des Templiers, il était exempté de toute redevance envers l’évêque de Riez, et donc toutes les dîmes et redevances allaient intégralement aux Templiers. Le prieuré est passé à l’ordre des Hospitaliers au xive siècle.

La seigneurie, d’abord aux Castellane (XIVe siècle), passe aux Glandevez (XVe siècle), puis aux Brun-Castellane (XVIe-XVIIe siècle) et est enfin achetée par l’abbaye de Lérins en 1732. Cette seigneurie comportait le château, les droits de justice et divers autres, le moulin banal, plusieurs bâtiments dont deux bastides, des terres, prés.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Ro(u)gon, Guyard de La Garde, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1835 que le cadastre dit napoléonien de Rougon est achevé.

Comme de nombreuses communes du département, Rougon se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà son école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Rougon. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

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commentaires
P
<br /> Bonne journée Michel  <br />
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