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L'Ain, Miribel

par chez arthur 19 Février 2013, 10:55 carte postale moderne régional

 

 

img606.jpgCultes[modifier]

 


 
Église Saint-Romain de Miribel et Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur du Mas Rillier.
 
Le culte catholique est pratiqué dans l'église Saint-Romain. Miribel est dans le groupement paroissial de Miribel qui dépend du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon37. Enfin, Les Échets dispose d'une chapelle et le Mas Rillier de l'église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.


img605.jpg

Sanctuaire de Notre Dame du sacré coeur, le Mas Rillier, la vierge monumentale (38m)

 

Miribel est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 14 km de Lyon dont elle fait partie de l'unité urbaine. Elle appartient également à la région naturelle de la Côtière même si son territoire s'étendant bien au-delà du coteau, le hameau des Échets se trouve plutôt à l'orée du plateau de la Dombes, au contraire de celui du Mas Rillier qui se trouve sur le coteau lui-même.
 
Elle est chef-lieu du canton de Miribel : celui-ci qui fait partie de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, comporte cinq communes et 20 462 habitants en 2007.
 
Ses habitants sont appelés les Miribelans.

 

Miribel se situe à 15 km de Lyon, 40 km de Villefranche-sur-Saône et 50 km de Bourg-en-Bresse. La commune située au sud du plateau de la Dombes, fait partie de la petite région naturelle de la Côtière, de part et d’autre du canal qui porte son nom. Le territoire communal comprend donc un terroir agricole avec les deux hameaux du Mas Rillier et celui dit « Les Échets », la ville elle-même et une partie du parc de Miribel-Jonage.

 

La commune de Miribel est en termes de relief, séparée en trois parties distinctes : au sud, la zone la moins élevée culminant à environ 170 m est composée du Parc de Miribel-Jonage et d'une zone entourant le canal de Miribel. Plus au nord, la route départementale « RD 1084 » (anciennement la route nationale 84 et connue sous l'appellation « route de Genève ») marque les prémisses du coteau sur lequel se trouve le hameau du Mas Rillier, la vierge du Mas Rillier et le carillon du Mas Rillier. Plus au nord encore, ce coteau débouche sur ce qui devient ensuite le plateau de la Dombes culminant à environ 315 m ; il est également l'explication de la toponymie de la Côtière. Le hameau des Échets se trouve sur ce plateau.


On dénombre plusieurs cours d'eaux à Miribel  : outre, le canal de Miribel qui constitue une dérivation artificielle du Rhône qui débute à Jons et à Niévroz et qui abouti à Caluire-et-Cuire, la commune est traversée par le ruisseau des Échets portant le nom du hameau de Miribel (près duquel il prend sa source) et long de 12,6 km, qui se jette dans la Saône. Enfin, le ruisseau des Ormes, long de 7 km coule dans les cantons de Miribel et de Montluel et en particulier à Miribel. C'est un affluent du ruisseau des Échets.
 
À noter également que le lac des Eaux Bleues est partiellement sur le territoire de la commune.
 
La commune est particulièrement exposée au risque naturel d'inondations en raison des ruissellements sur le « coteau » (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles du canal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels à Miribel.

 


Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par le peuple gaulois des Ambarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont du Rhône, au nord-est de Saint-Miribel.
 
La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire communal est mal connu, notamment en l'absence totale de découverte archéologique ou de source bibliographiqueb 1. Toutefois, la présence romaine semble avoir pour conséquence une remontée des populations de la plaine fluviale au sommet ou sur la crête de la Côtière, probablement dû à la traversée de la voie romaine d'Helvétie et de Germanie que l'on suit régulièrement entre Lugdunum, l'antique ville de Lyon, aux points plus en amont du Rhône comme Montluel pour aboutir à Saint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est. La voie pourrait ainsi atteindre Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules, aux colonies de Noviodunum (actuelle Nyon sur les bords du lac Léman) et d'Augusta Raurica (actuelle Augst) en Helvétieb .
 
Le Rhône serait en revanche peu navigable bien que le transport de matériaux comme les pierres de Seyssel soit attesté

 


Moyen Âge

 


Le territoire de la Savoie du XVIe siècle au XVIIIe siècle
Au Moyen Âge, la commune semble avoir fait partie du royaume de Bourgogne jusqu’en 943. Ensuite et jusqu'au XIIe siècle siècle, le territoire de la commune actuelle aurait dépendu du comté de Mâcona  pour enfin, être intégré à la maison de Chalon (centrée sur l'actuelle ville de Chalon-sur-Saône).
 
Malgré l'absence de références sur le sujet, il semble que le territoire de la commune ait été ensuite soumis à l'autorité d'une seigneurie locale : la seugneurie de Miribela  ; à ce titre, une partie de la région actuelle de la Côtière et donc Miribel faisait partie de la Dombes. Or, le mariage du 15 juillet 1218 entre la fille du sire de Baugé et Humbert V de Beaujeu fit passer la Dombes dans le domaine des Beaujeu jusqu'en 1400. La partie sud de la Dombes appartenait (entre autres la Côtière actuelle) aux sires de Thoire et Villars (également possessionnés dans le Bugey).
 
Les terres de Humbert VII de Thoire (dont le territoire sur lequel se trouve la commune) furent vendu en 1402 aux ducs de Savoie même si le traité de Paris en 1355 semble avoir été une première étape de cette cession


 
Renaissance
 
La Renaissance voit le rattachement progressif de la Dombes à laquelle appartient alors Miribel, à la France. En 1523, François Ier institua alors un Parlement afin d'administrer la Dombes en son nom : le parlement de Dombes qui siégea d'abord à Lyon, par « territoire emprunté ».


Révolution française
 
La commune est sous la tutelle du marquisat de Miribel  ; les décrets de la nuit du 4 au 5 août 1789 ont pour conséquence de l'abolir.

 


XIXe et XXe siècles
 
Les prémices d'une station thermale
 
Miribel a constitué une station thermale au XIXe siècle. En effet, la source du « joli bois des Boulées » étant ferrugineuse et naturellement gazeuse, un établissement thermal fut créé et inauguré le 31 juillet 1864 en présence du maire de l’époque, François Favrot. Mais dès l'année suivante, son successeur à la mairie, Henri Grobon, participa à faire fermer l'établissement, estimant que l'avenir de Miribel était plutôt industriel.
 
Seconde Guerre mondiale

 


Plaque commémorative de la création des Mouvements unis de la Résistance, à Miribel
Les Mouvements unis de la Résistance sont créés suite à des réunions entre Jean Moulin, Henri Frenay, chef du mouvement Combat, d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie, chef de Libération-Sud, Jean-Pierre Lévy, chef de Franc-Tireur au domicile d'Henri Deschamps à Miribel13. La formalisation de cette unification a eu lieu le 26 janvier 1943.
 
À proximité immédiate de Miribel, à Neyron, furent assassinés par la milice française, Hélène et Victor Basch, en janvier 1944. Sur le lieu précis de leur assassinat est aujourd'hui érigé le mémorial Hélène et Victor Basch.
 
Le 10 août 1944, Miribel et le Mas Rillier sont l'objet d'une rafle effectuée par des soldats allemands et la Milice française. Une vingtaine d'habitants se retrouvent dans une carrière à Crépieux, alors commune de l'Ain afin d'être fusillés. Un contre-ordre de la Wehrmacht les sauvera.


 Miribel dépendait du camp Didier basé à Mionnay, le 4e secteur de l'armée secrète dans le Rhône15. Le camp Didier participa à la libération de Meximieux, évènement qui valu à cette ville d'être décorée de la médaille de la Résistance. Enfin, le 3 septembre 1944, Miribel est libéré par les Forces françaises libres.

 

 

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commentaires
D
<br /> bravo.<br />
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D
<br /> hi hi, viens quand tu veux, mais sans ton quad qui esquinte les chemins !! <br /> <br /> <br /> Bon après midi. Bizzz<br />
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<br /> <br /> mon quad il roule sur les routes principalement, c'est un utilitaire par pour faire du cross donc il abime pas les chemins car pneu route.<br /> <br /> <br /> bises<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Serge : oui elle existe toujours : bon pied bon oeil<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
<br /> <br /> si Denise le dit c'est que les barbus ne sont pas encore passé par là<br /> <br /> <br /> .a+<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Nous sommes montés plusieurs fois dans la tête de la vierge.<br /> <br /> <br /> Le parc des eaux bleues s'appellent maintenant le Parc de Miribel Jonage. Il y a une plage, un haras, des chemins piétonniers, etc, une réserve naturelle pour les oiseaux. C'est très agréable et<br /> aux portes de Lyon.<br /> <br /> <br /> Le parc arrive sur la rive droite du canal. De chez moi j'y arrive en 20 mn à pied.<br /> <br /> <br /> Bonne soirée. Bizzz<br />
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<br /> <br /> et il y a Denise et gégé qui s'y promennent e plus, j'éspère t'y voir quand je passerai en mai avec mon quad<br /> <br /> <br /> bises<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> la vierge monumentale (38m)<br /> <br /> <br /> je découvre j'en avais jamais entendu parler !! elle existe toujours ??<br /> <br /> <br /> @+<br /> <br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> oui et toujour vierge mais pas pour longtemps avec les barbus, donc faut profiter pour allez la voir.<br /> <br /> <br /> a+<br /> <br /> <br /> <br />

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